La Banque mondiale vient d’approuver le projet DREAM (Development of Energy Resources and Mineral Sector Support Project), un programme stratégique visant à renforcer les secteurs de l’énergie et des mines en Mauritanie.
Une infrastructure pour sécuriser l’approvisionnement électrique
L’un des volets majeurs du projet est le financement de la première grande installation de stockage d’énergie par batterie en Mauritanie. Cette infrastructure permettra de mieux exploiter le potentiel solaire et éolien du pays, tout en améliorant la fiabilité et la durabilité de l’approvisionnement en électricité.
Ce projet soutient les ambitions de la Mission 300, qui vise l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.

Un soutien aux réformes et à l’hydrogène vert
Le projet DREAM appuie également la mise en œuvre de la nouvelle loi sur l’hydrogène vert, l’une des premières du genre en Afrique. Il prévoit :
- La création d’une agence de régulation,
- Le développement de politiques et réglementations,
- Le renforcement des normes environnementales et sociales,
- L’attraction des investissements privés dans le secteur.
Valoriser le potentiel minier
Le projet prévoit des études géologiques pour identifier les ressources minières critiques de la Mauritanie. Il vise à faire du pays un acteur clé dans les secteurs de l’hydrogène vert, des minéraux stratégiques et du stockage d’énergie.
Développement humain et gouvernance
Le programme renforce également :
- Les capacités institutionnelles,
- L’éducation technique,
- La formation de la main-d’œuvre,
avec une attention particulière portée à l’intégration des femmes dans les secteurs de l’énergie et des mines.
Un partenariat international structuré
La Banque mondiale collabore avec plusieurs partenaires techniques et financiers : GIZ, Union européenne, PNUD, AFD, ainsi que l’IFC pour mobiliser les financements privés. Le projet a aussi reçu le soutien de l’ESMAP, du PPIAF et du KWPF.
Ce programme marque une étape clé dans la transition énergétique de la Mauritanie, en combinant infrastructures modernes, réformes structurantes et inclusion socio-économique.
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