énergies renouvelables en Égypte

Énergies renouvelables en Égypte : un partenariat stratégique puissant avec la Norvège pour la transition verte (2025)


Table des matières

Introduction : l’essor des énergies renouvelables en Égypte

Un partenariat stratégique entre l’Égypte et la Norvège

Les grands projets énergétiques de Scatec en Égypte

L’hydrogène vert et l’ammoniac : nouveaux leviers de croissance

Le financement international des énergies renouvelables en Égypte

Impacts environnementaux et socio-économiques

Conclusion : l’Égypte, leader africain des énergies renouvelables


    Introduction : l’essor des énergies renouvelables en Égypte

    Les énergies renouvelables en Égypte occupent désormais une place centrale dans la stratégie nationale. Face à la hausse de la demande énergétique et à la nécessité de réduire les émissions de carbone, le pays multiplie les partenariats internationaux pour accélérer sa transition.
    C’est dans cette optique que l’Égypte et la Norvège ont décidé de renforcer leur coopération, ouvrant la voie à de nouveaux investissements dans le solaire, l’éolien et l’hydrogène vert.


    Un partenariat stratégique entre l’Égypte et la Norvège

    La ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a récemment rencontré une délégation de Scatec, société norvégienne spécialisée dans les énergies renouvelables.
    Cette rencontre, en marge de la visite officielle de la délégation norvégienne au Caire, marque une étape clé dans le développement des énergies renouvelables en Égypte.

    Le partenariat s’appuie sur des projets emblématiques tels que :

    • le complexe solaire de Benban, l’un des plus grands du monde ;
    • et le premier projet d’hydrogène vert dans la zone économique du canal de Suez.

    Scatec prévoit désormais un portefeuille d’investissements de 3,6 milliards de dollars, couvrant le solaire, l’éolien et la production de carburants verts.


    Les grands projets énergétiques de Scatec en Égypte

    Les initiatives s’inscrivent dans le cadre du programme NWFE (Nexus Eau–Alimentation–Énergie), pilier de la stratégie nationale de transition. Ce programme attire des financements climatiques et favorise des partenariats internationaux durables.

    Projet éolien de Shadon

    • Localisation : Ras Shukeir, sur la mer Rouge
    • Investissement : 1 milliard de dollars
    • Capacité installée : 900 MW

    Cette ferme éolienne vient compléter les parcs existants de Zaafarana et Gabal El-Zeit, contribuant à la diversification du mix énergétique.

    Projets solaires Obelisk et Egyptalum

    • Obelisk (Nag Hammadi) : 1,1 GW de capacité
    • Centrale Egyptalum : 1 GW de capacité
    • Investissement : 600 millions $ par projet

    Ces deux centrales intègrent des unités de stockage d’énergie de 200 MWh, une innovation essentielle pour garantir la stabilité du réseau électrique et maximiser la production solaire.
    Cette intégration renforce la maturité du secteur des énergies renouvelables en Égypte.

    énergies renouvelables en Égypte

    L’hydrogène vert et l’ammoniac : nouveaux leviers de croissance

    L’Égypte se tourne résolument vers les carburants verts, pierre angulaire d’une économie bas carbone.

    Projet d’hydrogène vert du canal de Suez

    • Investissement : 500 millions $
    • Objectif : produire hydrogène et ammoniac verts pour l’exportation.

    Ce projet fera de l’Égypte un hub énergétique régional, capable de répondre à la demande européenne et asiatique en carburants décarbonés.

    Projet d’ammoniac vert de Damiette

    • Investissement : 900 millions $
    • Usage : engrais, transport et stockage énergétique.

    Avec ces deux projets, l’Égypte consolide sa position de leader africain de l’hydrogène vert, un marché promis à une croissance exponentielle.


    Le financement international des énergies renouvelables en Égypte

    Les énergies renouvelables en Égypte bénéficient d’un appui financier solide grâce à une coalition d’acteurs internationaux :

    • BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement)
    • BAD (Banque africaine de développement)
    • BEI (Banque européenne d’investissement)
    • BII (British International Investment)

    Ces institutions apportent financements concessionnels et expertise technique.
    Des garanties supplémentaires sont fournies par la MIGA (Groupe Banque mondiale) et l’Union européenne, rassurant ainsi les investisseurs sur la stabilité du cadre juridique et économique égyptien.

    En savoir plus sur la BERD


    Impacts environnementaux et socio-économiques

    L’impact du développement des énergies renouvelables en Égypte se manifeste à plusieurs niveaux :

    • Énergétique : ajout de plusieurs gigawatts au réseau national.
    • Environnemental : réduction massive des émissions de CO₂ et de la consommation d’eau.
    • Économique : baisse de la facture énergétique nationale.
    • Social : création de milliers d’emplois directs et indirects dans la construction et la maintenance.

    De plus, ces projets soutiennent la formation de jeunes ingénieurs et le transfert de compétences locales, favorisant un développement inclusif.

    Ces résultats contribuent directement à l’objectif du pays : atteindre 42 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, conformément aux engagements pris lors de la COP27.


    Conclusion : l’Égypte, leader africain des énergies renouvelables

    Avec un portefeuille d’investissements estimé à 3,6 milliards de dollars, le partenariat entre Scatec et le gouvernement égyptien illustre la montée en puissance des énergies renouvelables en Égypte.
    Grâce à des projets innovants, des solutions de stockage performantes et un cadre de financement solide, le pays s’impose comme un acteur incontournable de la transition énergétique mondiale.

    Ce modèle de coopération entre nations du Nord et du Sud démontre que la transition énergétique peut être à la fois durable, rentable et inclusive.

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