L’Angola franchit une étape clé dans sa transition énergétique avec sept centrales solaires totalisant 370 MW. Ce projet majeur, mené par MCA et Sun Africa, alimente 2,4 millions de personnes et symbolise l’avenir durable du pays
Table des matières
L’Angola accélère sa transition énergétique avec sept centrales solaires
Bailundo : un symbole fort de la transition énergétique en Angola
Un réseau de sept centrales solaires pour transformer le mix énergétique
Un chantier de longue haleine au service du développement durable
Une stratégie nationale pour renforcer l’accès à l’électricité
Vers une transition énergétique durable et inclusive
Un modèle africain pour la transition énergétique
Conclusion : l’énergie solaire, moteur du futur angolais
L’Angola accélère sa transition énergétique avec sept centrales solaires
La transition énergétique en Angola entre dans une nouvelle ère. Le pays a achevé un ambitieux programme de sept centrales solaires photovoltaïques réparties dans plusieurs provinces, totalisant 370 MW de capacité installée. Construit par le groupe portugais MCA, en partenariat avec Sun Africa, ce projet alimente désormais environ 2,4 millions de personnes.
Au-delà des chiffres, il marque un tournant décisif vers une énergie propre, accessible et durable, tout en réduisant la dépendance du pays aux énergies fossiles.
Bailundo : un symbole fort de la transition énergétique en Angola
En septembre 2025, la ville de Bailundo (province de Huambo) a inauguré sa centrale solaire, dernière pièce du programme.
Cette mise en service concrétise l’engagement de l’État angolais à offrir une électricité stable et renouvelable à ses citoyens.
Longtemps confrontée à des coupures et à la dépendance au diesel, la région peut désormais miser sur une production locale d’énergie verte.
Selon MCA, ce projet vise à « démocratiser l’accès à l’énergie et à moderniser les réseaux électriques régionaux ».
Un réseau de sept centrales solaires pour transformer le mix énergétique
Les sept centrales solaires sont réparties dans tout le pays pour maximiser l’impact du projet :
- Biopio (188 MWp) – la plus grande, située à Benguela.
- Baía Farta (96 MWp) – complète le site de Biopio.
- Saurimo (26,1 MWp) – dans la province de Lunda Sul.
- Luena (26,9 MWp) – dans la province de Moxico.
- Lucapa (7,2 MWp) – dans la province de Lunda Norte.
- Cuito (14,6 MWp) – province de Bié.
- Bailundo – dernière centrale du programme, province de Huambo.
Ensemble, ces infrastructures permettront d’éviter un million de tonnes de CO₂ par an et d’économiser 1,4 million de litres de diesel, contribuant directement à la transition énergétique en Angola et à la lutte contre le changement climatique.
Un chantier de longue haleine au service du développement durable
La mise en service des centrales s’est échelonnée sur plusieurs années.
Les deux premières, Biopio et Baía Farta, ont été inaugurées en 2022, marquant le début du plus grand programme solaire jamais réalisé en Angola.
Puis, en 2024, les sites de Saurimo, Cuito, Luena et Lucapa ont suivi, avant la clôture du projet à Bailundo.
Cette progression illustre une planification rigoureuse et une coopération internationale efficace entre les acteurs publics et privés.
Une stratégie nationale pour renforcer l’accès à l’électricité
Malgré ses vastes ressources énergétiques, l’Angola fait encore face à un taux d’électrification de 51,1 % (Banque mondiale, 2023).
L’objectif fixé est ambitieux : 60 % d’ici 2025, en misant sur le solaire comme levier principal.
Ces projets soutiennent non seulement la transition énergétique en Angola, mais aussi la réduction des inégalités énergétiques entre zones urbaines et rurales.
Lire aussi : Le Tchad et son programme solaire de 520 MW d’ici 2030
Vers une transition énergétique durable et inclusive
Le gouvernement angolais adopte une approche intégrée :
- Diminuer la consommation de carburants fossiles ;
- Promouvoir les énergies renouvelables ;
- Attirer les investissements étrangers durables.
Les entreprises MCA et Sun Africa jouent un rôle clé en transférant leur expertise technique et en créant des emplois locaux dans le secteur solaire.
Cette dynamique renforce la résilience énergétique du pays tout en contribuant à la neutralité carbone.
Un modèle africain pour la transition énergétique
Grâce à ces sept centrales solaires, l’Angola devient une référence régionale en matière de transition énergétique en Afrique.
Son approche, basée sur la diversification du mix énergétique et les partenariats public-privé, offre un modèle inspirant pour d’autres nations africaines.
Lire aussi : Rapport de la Banque mondiale sur l’accès à l’électricité en Afrique
Conclusion : l’énergie solaire, moteur du futur angolais
L’achèvement du projet des sept centrales solaires marque une étape historique de la transition énergétique en Angola.
En fournissant de l’électricité à 2,4 millions de personnes, en réduisant les émissions de CO₂ et en limitant la consommation de diesel, le pays se positionne comme un acteur majeur de la transition verte en Afrique.
Pour les habitants de Bailundo, Bié ou Lunda Sul, cette lumière nouvelle symbolise un futur plus stable, plus vert et plus prospère.
L’Angola prouve qu’investir dans le solaire, c’est investir dans l’avenir du continent.
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